Le 16 novembre 2022, la revue médicale CELL a publié une étude sous la signature, entre autres, de Fauci, intitulée : " Rethinking next-generation vaccines for coronaviruses and other respiratory virus ".
Le premier mot du titre laisse deviner le sujet de l'étude.
" Repenser la nouvelle génération de vaccins " ou " ce qui existe ne vaut rien, il faut venir avec autre chose ". C'est exactement ce que l'étude affirme en termes voilés.
Certains des points de vue de Fauci et de ses co-chercheurs :
A. LA GRIPE
" Jusqu'à l'apparition du COVID-19, la grippe a été pendant plusieurs décennies la maladie respiratoire virale la plus meurtrière pour laquelle il n'existe que des vaccins moins que sous-optimaux."
"Au fil des ans, les vaccins antigrippaux n'ont jamais été en mesure de générer une immunité protectrice durable contre les souches du virus de la grippe saisonnière, même pas contre les souches non disséminées."
"En 2022, après plus de 60 ans d'expérience avec les vaccins contre la grippe, très peu d'améliorations ont été observées dans la prévention de l'infection par les vaccins."
"Comme on l'a constaté il y a plusieurs décennies, et encore aujourd'hui, les taux d'efficacité de nos vaccins antigrippaux les mieux approuvés sont inadéquats pour la licence de la plupart des autres maladies évitables par la vaccination.
Même des décennies d'efforts pour développer de meilleurs vaccins antigrippaux, dits "universels" - des vaccins qui créeraient une immunité protectrice plus large, de préférence avec une durée plus longue - n'ont pas encore abouti bien qu'un grand nombre de vaccins expérimentaux soient en phase de développement préclinique ou clinique précoce ".
Alors... il n'existe pas de vaccins efficaces contre la grippe. Seulement des vaccins " moins que sous-optimaux ", ce qui revient à dire qu'ils sont inférieurs et ne servent à rien. Alors pourquoi vacciner ?
2. COVID & VRS
" L'apparition de variantes du SRAS-CoV-2 a mis en évidence les lacunes de ces vaccins, qui rappellent celles des vaccins contre la grippe.
Les vaccins contre ces deux virus très différents ont des caractéristiques communes : ils offrent une protection incomplète et de courte durée contre des variantes virales en évolution qui échappent à l'immunité de la population.
Le développement et l'homologation d'un vaccin étant un processus long et complexe qui nécessite des années de données précliniques et cliniques sur la sécurité et l'efficacité, les limites des vaccins contre la grippe et le SRAS-CoV-2 nous rappellent que les vaccins candidats contre la plupart des autres virus respiratoires n'offrent pas jusqu'à présent une protection suffisante pour être homologués, y compris les vaccins candidats contre le VRS".
" Il n'est pas surprenant qu'aucun des virus respiratoires à prédominance muqueuse n'ait jamais été efficacement contrôlé par des vaccins. Cette constatation soulève une question fondamentale : si les infections naturelles des muqueuses par des virus respiratoires n'induisent pas une immunité protectrice complète et à long terme contre la réinfection, comment pouvons-nous espérer que les vaccins, en particulier les vaccins non réplicatifs administrés par voie systémique, le fassent ? Il s'agit d'un défi majeur pour le développement futur des vaccins, et il est essentiel de le relever pour mettre au point les vaccins de la "prochaine génération".
Alors... les vaccins Covid et tous les autres ne fonctionnent pas non plus, ou du moins pas comme on pourrait s'y attendre. Selon M. Fauci, il faut développer des vaccins d'une nouvelle génération, ce qui constitue le défi de l'avenir.
Ceci est confirmé par une pratique établie. Entre-temps, la prétendue vaccination est devenue un traitement médical continu où les gens continuent à tomber gravement malades et à mourir (principalement dans le groupe vacciné).
C. RECHERCHE SUPPLÉMENTAIRE
" En général, et si cela est possible, l'immunisation des muqueuses semble être l'approche optimale pour les virus respiratoires".
( note : l'immunisation des muqueuses est la première ligne de défense naturelle de l'organisme contre les infections ou la désensibilisation préventive contre une infection donnée via des vaccins ou des sérums ).
" Toutefois, si l'on envisage les vaccins de la prochaine génération, il faudra peut-être aussi optimiser les formulations, augmenter les doses de vaccin, accroître la fréquence d'administration du vaccin et surmonter les problèmes de tolérance immunitaire.
( note : Fauci sait donc que les vaccins peuvent causer des problèmes immunitaires, que les vaccins existants ne sont pas satisfaisants au moindre égard et que les vaccins de la future génération devront également être administrés plus fréquemment et à une dose plus élevée )
" Il est important pour tout virus de répondre à des questions clés telles que :
(1)
Les vaccins non répliqués, qui peuvent être nettement moins efficaces pour induire des IgA, peuvent-ils être aussi efficaces que les vaccins répliqués, tels que les vaccins à virus vivants atténués et les vecteurs vaccinaux vivants exprimant des protéines virales clés ?
(2)
Les vaccins à antigène mono ou pauci peuvent-ils offrir une protection équivalente à celle des vaccins plus complexes sur le plan antigénique ?
(3)
Des doses d'antigène plus élevées ou des vaccinations répétées peuvent-elles induire une meilleure immunité ?
(4)
Quels sont les effets différentiels des antigènes solubles par rapport aux antigènes particulaires ?
(5)
Quelles sont les relations idéales entre la quantité d'antigène dans le vaccin et l'adjuvantation systémique ou muqueuse ?
(6)
Quelles sont les stratégies optimales pour les voies et le moment de la vaccination : "prime-boost" mucosal/systémique ? Des stratégies plus récentes, telles que le "prime-pull" et le "prime-deploy" (stratégies de vaccination visant à susciter des réponses systémiques des lymphocytes T, suivies du recrutement de lymphocytes T activés via un leurre ou du recrutement de lymphocytes T mémoires résidents, respectivement au niveau des poumons, et d'autres ?
( note : apparemment, la science ne connaît pas encore la réponse à toutes ces questions alors que 8 milliards de doses des vaccins existants ont déjà été administrées entre-temps. De plus, il n'est pas démontré que et pourquoi l'immunisation muqueuse est meilleure que l'immunisation naturelle. Le premier est préféré. Pourquoi ? parce qu'il y a beaucoup d'argent à gagner alors que le second ne rapporte rien).
D. COBEES ET HÔTES DE VACCINS
" Les hôtes de vaccins et les groupes à risque sont nombreux et hétérogènes.
L'un des principaux enjeux des vaccins de nouvelle génération est de déterminer si des vaccins à usage unique ou des vaccins ciblés sur des groupes à risque clés seront utiles. Inévitablement, des groupes humains à risque différents auront besoin de vaccins ou de formulations vaccinales différents. Par exemple, nous savons que les infections par le VRS sont mieux prévenues par l'immunité humorale chez les enfants, mais par l'immunité à médiation cellulaire chez les personnes âgées.
En outre, les enfants peuvent avoir besoin de doses de vaccin différentes de celles des jeunes adultes, qui à leur tour peuvent avoir besoin de doses différentes de celles des personnes âgées dont le répertoire de cellules B et surtout de cellules T est limité pour les antigènes viraux.
En effet, il semble probable que les vaccins respiratoires qui ne suscitent pas une immunité à médiation cellulaire robuste puissent être sous-optimaux pour les personnes âgées - mais aussi que les vaccins qui suscitent des réponses à médiation cellulaire plus fortes puissent augmenter le risque d'effets immunopathogènes. Si oui, peut-on trouver des compromis optimaux ? Les personnes âgées constituent le groupe à risque le plus important pour la prévention vaccinale de la grippe, du SRAS-CoV-2, du VRS et d'autres virus respiratoires, car elles sont les plus susceptibles de subir des conséquences graves et fatales et sont les moins susceptibles de réagir à la vaccination. Il sera également important d'en savoir plus sur les différences génétiques entre les individus en ce qui concerne la détection des antigènes de la muqueuse virale, la prédisposition à la maladie grave et la protection vaccinale ; par exemple, les variations de l'IFITM3 et d'autres gènes associés à la voie de l'IFN, car il existe de nombreuses preuves que les maladies respiratoires virales graves reflètent souvent des facteurs de susceptibilité génétique de l'hôte."
( note : donc, ils savaient depuis le début que les enfants n'étaient pas à risque ni un risque pour autrui et que les personnes âgées de plus de 65 ans étaient les principaux groupes à risque, ce qui a d'ailleurs déjà été mis par écrit dans le rapport de la Joint Commission du 25.02.2020 ET aussi dans la Déclaration de Great Barrington signée par plus de 6.000 médecins et scientifiques. Alors pourquoi tous les autres groupes d'âge ont-ils été vaccinés avec un produit qui ne fait pas ce qu'il promet, qui provoque de nombreux effets secondaires potentiellement mortels et sur lequel, en outre, des mensonges éhontés ont été constamment proférés ? Toutes les personnes sont-elles des sujets de tests, des cobées ou des " hôtes de vaccins " ? )
E. L'AVENIR ?
"Une fois que des vaccins améliorés auront été mis au point, les formulations et les calendriers vaccinaux devront être optimisés pour susciter la meilleure immunité muqueuse protectrice durable, en particulier avec les vaccins multivalents ou amplifiés, pour lesquels l'immunodominance des antigènes et l'équilibre entre les réponses immunitaires humorales et à médiation cellulaire peuvent être complexes.
En termes d'utilité et d'acceptation par la santé publique, il sera important d'examiner le rôle des vaccins avec des antigènes de rappel à forte dose ou fréquents, et des vaccins séquentiels mixtes (par exemple, prime-boost avec différents vaccins), et de voir si ces approches seront acceptées par les prestataires, les régulateurs et le public.
L'observation selon laquelle l'exposition répétée des nourrissons au VRS réduit la gravité de la maladie lors d'une infection ultérieure, combinée aux données expérimentales, suggère que le moment et la fréquence des vaccins respiratoires peuvent être importants.
En effet, une récente théorie controversée suggère que le déterminant le plus important de la protection immunitaire/vaccinale n'est pas la mémoire et le rappel immunitaires, mais les expositions antigéniques répétées.
Cette proposition semble être contredite par de nombreux phénomènes observables, mais elle est en même temps cohérente avec l'observation que la rétention des cellules T mémoire dans les poumons est associée à des expositions antigéniques répétées.
En raison de ses implications pour la vaccinologie, cette question peut et doit être étudiée de manière expérimentale. Elle nécessite également de reconsidérer de nombreuses approches acceptées, telles qu'une vaccination annuelle unique contre la grippe au début de la saison grippale.
Nous devrions également nous demander si d'autres approches vaccinales devraient être envisagées, comme des vaccinations saisonnières consécutives et des vaccins muqueux supplémentaires pour renforcer l'immunité spécifique des voies respiratoires supérieures ou l'immunité innée non spécifique. Ces approches pourraient inclure, par exemple, des approches prime-boost, combinant l'immunité systémique et l'immunité muqueuse, peut-être avec une vaccination systémique initiale suivie d'un boost avec une vaccination intranasale ou vice versa.
Outre la vaccination intranasale, nous devrons mieux étudier la réponse à la vaccination dans d'autres compartiments immunitaires respiratoires, comme la vaccination conjonctivale par collyre et surtout la vaccination par aérosol pour certains virus respiratoires, comme le suggèrent les études expérimentales humaines et animales pour la grippe et d'autres maladies virales respiratoires.
E. CONCLUSION
" Aucun vaccin protecteur durable n'a encore été mis au point contre les virus respiratoires muqueux non systémiques à forte mortalité.
Les défis à relever pour développer une nouvelle génération de vaccins respiratoires sont nombreux et complexes (tableau 2). Nous devons mieux comprendre pourquoi de multiples infections consécutives des muqueuses par les mêmes virus respiratoires circulants, réparties sur plusieurs décennies, n'induisent pas une immunité protectrice naturelle, en particulier pour les virus qui ne présentent pas de dérive antigénique significative (par exemple, le VRS et les virus parainfluenza).
si nous voulons développer rationnellement des vaccins pour les prévenir.
Nous devons sortir des sentiers battus pour créer des vaccins de nouvelle génération qui induisent une protection immunitaire contre les virus qui survivent dans les populations humaines, car ils peuvent rester largement en dehors de la gamme de protection complète de l'immunité humaine innée et adaptative.
Les tentatives passées de fournir une protection robuste contre les virus respiratoires des muqueuses et de contrôler les épidémies et pandémies mortelles qu'ils provoquent ont échoué sur le plan scientifique et sur celui de la santé publique et doivent être traitées de toute urgence.
Nous sommes heureux et encouragés par le fait que de nombreux chercheurs et groupes de collaboration repensent de fond en comble toutes nos hypothèses et approches passées en matière de prévention des principales maladies respiratoires virales et travaillent sur de nouvelles voies audacieuses."
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